Le spectateur se trouvent pris entre deux surfaces
mouvantes (taille minimale de l'image:3m x 4m). Selon le moment où il
traverse ce "couloir" il pourra s'agir d'une chute d'eau,
mais lentement la matière change la consistance s'épaissit,
devient boue, lave pour à certain moment se pétrifier.
Une sorte de transmutation de la matière s'opère en un
cycle sans début ni fin. Les sons suivent cette mutation de
l'image et comme elle abstraïsent ce qui à certains moments
semble une représentation réaliste, un trompe-l'il.
Le mouvement change de direction faisant perdre le sens de l'équilibre,
créant une sorte d'apesanteur dans un lieu perdu entre le réel
et l'imaginaire.
Auf beiden Wänden läuft zunächst
Wasser herunter, wie bei einem Wasserfall (minimale Bildgröße:
3m x 4m) Nach und nach verändert sich die Konsistenz des Wassers
(durch Bildbearbeitung und Verlangsamung), um andere Materialitäten
zu ähneln. Es erstarrt jedoch nicht, selbst wenn es wie Stein
wirkt. Diese Oberfläche ändert sich ständig in Geschwindigkeit
und Richtung der Bewegung, so daß der Zuschauer das Gleichgewicht
verliert. Gleichzeitig hört man eine abstrakte Tonkomposition,
die aus denverfremdenten Originalgeräuschen zusammengestellt
ist.